6
novembre 2001 M. Jean-Pierre Duport Préfet de Région IDF |
Dans le cadre de
la présentation de l'association "Seine en
Partage"essentiellement composée d'élus riverains de la Seine en
IDF le Préfet de Région insiste sur les craintes des pouvoirs publics
d'une crue à Paris équivalente de celle de 1910. La bonne gestion
des grands barrages réservoirs a été évoquée par le Président de
FAUVE. La Seine est sortie de son lit le 30 décembre suivant, sans que
les conditions météo des semaines précédentes puissent expliquer le
phénomène. |
2 et 3
février 2002 Amiens et Abbeville création de l'UNAVIC et réunions
publiques |
F.A.U.V.E se devait
d'être présent et faire connaître ses positions parce que :
- Ce qui est arrivé dans la Somme peut arriver partout en
France ;
- La gestion de l'eau doit être unique, de la pluie à la
mer un même ministère1
(à l'exemple d'autres pays) ;
- Le traitement devra se faire par bassins versants
regroupant toutes les fonctions et tous les usages de l'eau ;
- La responsabilité
devra être centralisée, unique et ne plus se diluer par
des superpositions administratives3;
- Un même bassin ne peut pas rester sous contrôle de
gestionnaires ayant des impératifs
opposés2
;
- Un bassin est une entité qui recueille l'eau de pluie, la
gère, la traite, l'utilise et l'évacue vers la mer ;
- A tous ces stades l'entretien de l'existant est
indispensable, et rien ne sert si l'évacuation n'est pas garantie4
; |
7 mars 2002
assemblée Générale "Seine en partage" Palais du Luxembourg |
F.A.U.V.E :
- Dénonce publiquement le non entretien des canaux de navigations,
sous la gestion de VNF, et l'impossibilité à l'eau de s'évacuer.
L'absence de dragage et la déformation des canaux et rivières par la
dégradation des berges qui sont en "V" alors que le profil
normal en "U" permettrait une garde qui ferait office de tampon
et doublerait la capacité des voies d'évacuation des eaux pluviales.
- S'insurge contre l'utilisation abusive et fallacieuse des nappes phréatiques superficielles comme responsables
d'une fatalité et les compare à des éponges saturées autour
d'un évier qui déborde dont il suffirait d'enlever la bonde pour que les
eaux superficielles s'évacuent et
que le niveau de l'évier baisse.
- Dénonce la gestion individuelle et irresponsable des
barrages de navigation de la Seine dont l'initiative est laissée aux
seuls éclusiers qui ne tiennent aucun compte des niveaux amonts ou avals
mais de leur confort pour assurer repos et congés.5 |
St Valéry sur
Somme
lors des grandes marées |
Aux médias et au Président
de la Fédération des sinistrés de la Somme M. Kuntz, Président de
FAUVE et un professionnel de la voie d'eau expliquent les obstacles tant
administratifs de gestionnaires différents à vocations contradictoires,
que physiques de non entretien et d'obstruction à une évacuation rapide
des eaux |
7
avril AG de l'UNAVIC "Dauphin Vert" Soisy sur Seine |
De nouvelles associations de
sinistrés de l'environnement et des inondations rejoignent l'UNAVIC et
prennent conscience des analyses de FAUVE |
5 juillet 2002
Amiens Réunion des maires et associations des sinistrés de la Somme sur
initiative du Préfet et du Conseil Général |
Dans la salle un maire de
l'assistance explique à ses voisins immédiats le profil des canaux en
"V" et en "U" tels qu'ils devraient être et tels
qu'ils sont, ses gestes sont les mêmes que ceux du Président de FAUVE lors
de son intervention à l'Assemblée Générale de "Seine en partage". Ce maire assistait à cette Assemblée le 7 mars 2002 au Palais du Luxembourg. |
20
septembre 2002 colloque de "Seine en partage"
au Palais du Luxembourg |
FAUVE demande au
Président de VNF : "les ruptures de barrages de cet été Le
Coudray, Vives Eaux,
ont mis en lumières la vétustés des ouvrages et le non entretien
des voies navigables de France, existe-t-il à ce jour un programme de
rénovation des barrages à hausses sur la Seine ?" - VNF : "Il
est prévu d'envisager l'étude d'un tel plan dans le prochain plan
d'aménagement à l'horizon 2004....." (Gilles Leblanc directeur
régional des Voie Navigables de France) |
3 décembre 2002
C.A de "Seine en partage" Salle Visconti Assemblée Nationale |
Lors du conseil d'administration de
l'Association "Seine en partage" M. Georges-François
Leclerc, invité, directeur adjoint de cabinet du ministre de l'Écologie et du
développement durable assisté par son adjoint M. Berteaux exposent les options
de traitement des inondations en général et de la Seine en particulier.
M. Kuntz vice-Président expose l'analyse et les mesures préconisées
par F.A.U.V.E pour évoluer vers une solution moderne et efficace et
exprime les
plus grandes réserves sur les programmes de "bassées" qui à
l'exemple des grands barrages d'aujourd'hui ne seraient pas mieux évacuées
mais amplifieraient le problème par de nouvelles
accumulations d'eau.
Devant le C.A. M. Kuntz démontre les effets pervers pour les entreprises
riveraines de l'application des PPRi,
parapluie des politiques, garde-fou des élus, arme absolue des assurances et
germes de délocalisation sinon d'expatriation des entreprises
françaises. |
11 décembre 2002 réunion de travail de
l'UNAVIC chez Me Corinne Lepage |
Dans le cadre du
développement de l'UNAVIC (Union Nationale des Associations de Victimes)
cinq Présidents d'associations ont rencontré Madame Corinne Lepage
avocate. FAUVE expose ses positions sur la gestion des inondations et les
conséquences perverses des PPRi |
16 janvier Ministère de l'Environnement |
La Fédération des
Associations des Sinistrés de la Somme et le Président de FAUVE sont
reçu par M. Georges-François Leclerc, directeur
adjoint de cabinet du ministre de l'Écologie et du développement durable.
Sont évoqués les PPRI nouvelle version ; Le dédommagement pour quitter
la zone classée inondable ; Dénoncés la multiplicité des
administrations en charge de la gestion de l'eau ; L'importance et la
responsabilité dans la gestion des inondations de VNF, État dans l'État
; Ainsi que le danger de développer des "zones d'extension des crues"
sans commencer à remettre en état les moyens d'évacuation des
eaux. |
3 février 2003 Atelier Picardie à
Compiègne
|
Sous la Présidence de M.
Woimant, Président de la Communauté de Communes de Compiègne et de M.
Jau préfet de l'Oise se sont succédé 3 "table ronde"
intitulés : "La solidarité et politique de bassin versant" -
"Principe de précaution et d'action préventive" -
"Principe de participation et culture du risque". Les orateurs
"orataient", les universitaires "enseignaient en rêvant
aux fruits de l'avenir", les experts "s'exprimaient", les
actifs "s'impatientaient", les associations rageaient.....les
auditeurs "gênaient". Et
FAUVE de rappeler qu'à cette heure des sinistrés étaient toujours
inondés, que la moindre pluie ferait déborder les cours d'eau non
dragués et non entretenus, que l'éclusier continuait à gérer son
barrage de navigation en fonction de ses 35 H et de ses RTT sans
aucun contrôle, qu'un bassin versant n'était toujours pas une réalité
administrative, que VNF qui puisait et versait dans un bassin ne se
sentait nullement concerné par les inondations, que l'idée des bassins
de rétention sans gestion centralisée et sans évacuation efficace
n'était, à l'image des grands barrages du siècle passé,
qu'illusion. |
10 juillet 2003
Réunion sur les PPRI avec le Préfet de région IDF Bertrand Landrieu |
Sur l'initiative d'Yves JEGO
Député-maire de Montereau-Fault-Yonne, Président de "Seine en
Partage" et de Bertrand Landrieu Préfet de la région Île de France, Préfet de
Paris, les élus riverains et les membres de
l'association ont été invités à une réunion sur les Plans de
prévisions contre les risques d'inondation en Île de France. Après
avoir défini ses fonctions de préfet coordonnateur du bassin Seine
Normandie et rappelé qu'il n'avait pas pouvoir d'imposer aux
préfets, M. LANDRIEU donna une large place aux questions des participants
auxquelles répondaient M. Pialat ( DIREN ) et M. Noisette Directeur
régional de la DDE. Si les questions se limitaient aux traitements des
inondations ou à la disparité des PPRI dans leurs formes, seul "FAUVE"
dans son intervention situait le problème et les raisons de la
multiplication des inondations en accusant l'État de n'avoir pas
entretenu depuis plus de 50 ans les canaux, rivières, fleuves et
estuaires pour évacuer rapidement l'afflux d'eau rejeté instantanément.
"FAUVE" constatait que les surtaxes prélevées par VNF gestionnaire depuis 10 ans
n'avaient en rien améliorées l'entretien de la voie d'eau. M. Jego annonça d'entrée,
confirmé par
Bertrand Landrieu,
l'étude d'une reprise de gestion des voies navigables. Pour la première fois le représentant de
l'État reconnaissait publiquement analyse et responsabilité, mais circonstance
paralysante
pour agir : le traitement des "boues". L'analyse quantitative des
couches de boues diversement dangereuses lors du creusement récent de
l'Oise permet une note optimiste ; Conjuguée à l'aveu de la
responsabilité de l'État, le constat semble maintenant être acquis et
la marche à suivre admise. |